Loisirs & Voyage

Pêche durable : c’est pas la mer à boire

En plein mois de juillet et avec le mois d’août qui se profile, il est difficile de trouver de la fraîcheur. Il y a bien l’option de la piscine municipale, mais elle est toujours pleine de monde. Aller se balader en forêt c’est possible aussi, mais bouger, ça fatigue. Reste alors une option, pour celles et ceux qui se sentent proches de la nature : la pêche. . Quelques conseils pour ne pas heurter la nature durant votre session.

La pêche telle que vous la pratiquez est un loisir soumis à des règles. Que vous pêchiez en mer sur un bateau, ou en rivière depuis le bord. Capturer tous les poissons qui passent à portée d’hameçon, quelle que soit leur taille, leur espèce, ou la période de l’année, vous pouvez oublier. Pour la pêche en mer par exemple, un rouget doit mesurer au moins 11 cm pour pouvoir être pêché et conservé. Un maquereau 18 cm. Et à chaque espèce, sa taille minimale. Idem pour la pêche en rivière. Pourquoi ? En-dessous de ces tailles, les individus sont trop jeunes et ne se sont jamais reproduits. Les pêcher nuirait à la conservation de l’espèce. Pour les périodes de pêche en rivière, cela dépend du département dans lequel vous habitez. Chaque morceau de territoire a ses propres règlements et les périodes de pêches varient d’une région à l’autre. L’objectif étant d’éviter la pêche pendant les périodes de reproduction, et de laisser le temps aux stocks de se reconstituer. Des organismes régissent la pratique de la pêche de loisirs, comme la Fédération Nationale de la Pêche, sous tutelle du Ministère de l’Ecologie.

C’est d’ailleurs avec le Ministère de Jean-Louis Borloo qu’il y a une dizaine de jours, les acteurs de la pêche maritime (cela comprend entre autres plaisanciers, plongeurs, et pêcheurs) se sont engagés à des pratiques éco-responsables de leur activité. Les pratiquants seront dorénavant sensibilisés à l’importance de la préservation de la biodiversité marine, à la nécessité d’une meilleure gestion de la ressource. L’idée d’un marquage des poissons pêchés par les pratiquants “loisirs” a été adoptée, évitant ainsi la revente de ces espèces (euphémisme qui désigne en fait le braconnage) et permettant de tenir un état des lieux plus précis des quantités de poissons sorties de la mer hors des circuits professionnels.

Mais pour que la pêche reste un loisir qui ne soit pas étouffé par les réglementations, il ne tient qu’à vous de la pratiquer en respectant le plus possible votre environnement. Cela va du simple bon sens (comme préférer de l’amorce respectueuse du milieu naturel, ou penser à emmener un sac poubelle avec soi pour laisser coin d’une propreté immaculée) au choix d’un matériel durable. A vos lancers !

+ d’infos : la Fédération Nationale de la Pêche

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