Loisirs & Voyage

Biodiversité : le grand recensement

La première d’entre elles est menée par la
Ligue de protection des oiseaux (LPO). En effet, cette année, et pour
la première fois, l’ONG invite les citoyens à compter les oiseaux
présents dans leurs jardins
. Cela se passera ce dimanche 23 mai : une
demie-heure durant, les volontaires devront observer et surtout
photographier les oiseaux qui peuplent les jardins. En choisissant de
mener cette opération en pleine période de nidification, et lors du pic
d’activité matinal des oiseaux, la LPO s’assure ainsi de capter le
maximum d’informations
.

Vous n’êtes pas un as des oiseaux ?
Pour vous un condor et un merle, c’est presque la même chose : un piaf
? Cela ne doit pas vous décourager. La LPO met à disposition, sur son
site internet, un mini guide d’identification. En gros, vous y
trouverez une quarantaine d’espèces communes de nos jardins, et il
devrait vous permettre de mettre un nom sur vos photos. Une fois les
oiseaux identifiés, il ne vous reste qu’à remplir la fiche de comptage,
et à la faire parvenir à la LPO qui centralisera les données. Et Alain
Bougrain Dubourg, le président de l’ONG, vous en sera reconnaissant
.

Bourdon

La
seconde initiative est celle du Museum d’histoire naturelle, de
l’Office pour les insectes, et du Ministère de l’écologie. Son nom :
Spipoll. Pour "suivi photographique des insectes pollinisateurs". Le
principe est peu ou prou le même que celui de la LPO : photographier
les insectes pollinisateurs en action
. Vous trouvez une jolie fleur ?
Restez proche d’elle une vingtaine de minutes et photographiez tous les
insectes qui se posent dessus.

Ensuite, rendez-vous sur
www.spipoll.org (site ouvert depuis quelques heures) pour recadrer vos
photos, et surtout les identifier : quelle fleur avez-vous observé ? Et
quels insectes ? Une identification assistée par ordinateur est
disponible
en partant de la forme globale des ailes, la recherche
s’affine jusqu’à vous proposer un choix de quelques insectes. Le
principe est identique pour les fleurs. Le Museum récupère les données,
les centralise, et les utilisera pour des recherches scientifiques à
venir.

Ou quand le citoyen devient observateur de son environnement et participe à son étude.

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