ONG mon amour

Sea Shepherd repart au combat

Comme chaque année à la même époque, un étrange ballet reprend son cours dans les mers du Sud du globe.

En tête de cortège, on retrouve les baleines, menacées de disparition et qui trouvent en Antarctique un sanctuaire dont la création a été entérinée en 1994 par la Commission Baleinière Internationale. A l'époque, tous les pays ont voté pour la création du sanctuaire. Tous sauf le Japon.

Le Japon, que l'on retrouve justement en deuxième position dans notre cortège hivernal (ou estival, dans la partie du globe concernée) : la semaine dernière, deux navires baleiniers et un navire de surveillance ont justement quitté le port de Shimonoseki dans le Sud du pays pour remplir leur objectif de pêcher 1035 spécimens. Comme chaque année, et alors qu'un moratoire sur la chasse à la baleine a été décrété, le Japon se cache derrière de vagues objectifs scientifiques pour justifier sa campagne de pêche. Ainsi, les "prélèvements" effectués ne serviraient en fait qu'à vérifier que les stocks de cétacés se régénèrent suffisamment vite pour pouvoir en autoriser à nouveau la pêche commerciale.

Enfin, il y a l'ONG Sea Shepherd qui, pour la dixième année consécutive, lance certains de ses navires (le Bob Barker, le Sam Simon, et le Steve Irwin) à la poursuite des baleiniers japonais, pour les empêcher d'accomplir leur funeste tâche. Leur travail de harcèlement semble porter ses fruits puisqu'en 2011-2012, le Japon n'avait attrapé que 267 spécimens sur un objectif de 900, et qu'en 2012-2013 ce chiffre était tombé à 103 prises contre 1035 espérées.

Et tant mieux, car si la viande de baleine se vendait autrefois à prix d'or, la donne semble avoir changée depuis 2012, quand l'Institut japonais de recherche sur les cétacés a admis que quasiment trois quarts des 1211 tonnes de viande mises en vente n'avaient pas trouvé preneur. En attendant des jours meilleurs (pour eux, en tout cas), les vendeurs se contentent de stocker la viande dans d'immenses congélateurs. Un échec commercial dont le reste de la planète se félicite, et qui laisse espérer que la chasse à la baleine n'aura bientôt plus d'intérêt pour le pays du soleil levant, qui sera alors contraint de laisser tomber. Le plus rapidement possible, de préférence.

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