Mode & Beauté

Chaussures écolo : Nike entre dans la danse

Dans le football d'aujourd'hui, la technologie a toute sa place. Du moins c'est ce qu'essaient de nous faire avaler de grandes campagnes marketing. Il y avait les t-shirts qui empêchent de transpirer, les ballons qui offrent des trajectoires idéales pour filer dans les lucarnes adverses, et bien il y a désormais les chaussures écologiques qui vont vite…

Oui, "les chaussures qui vont vite", ce concept fumeux que l'on croirait sorti d'une cour d'école existe pourtant bel et bien. Et c'est Nike qui le sort. Mieux : ces chaussures de foot sont même éco-conçues. Explications. D'abord, il faut savoir qu'avant l'apparition de la Nike GS (le nom de cette chaussure), c'est Adidas qui détenait le record des crampons les plus légers avec la F50 Adizero et ses 165 grammes. Avec 160 grammes, Nike repasse en tête de ce classement. Et qui dit chaussures plus légères, dit moins de dérangement pour celui qui les porte, et dit meilleure vitesse de course.

Ensuite, comme pour sa gamme de maillots de foot sortis dès la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud, Nike se tourne vers les matériaux recyclés : les lacets, la doublure et la languette de la chaussure sont ainsi composés au minimum de 70% de matériaux recyclés, que l'on parle de polyester ou de bouteilles plastique. La grande innovation de ces crampons, c'est la "plaque de traction" intégrée à la semelle, une sorte de colonne vertébrale censée offrir au soulier une meilleur adhérence, un meilleur confort, et donc une meilleure vitesse. Cette plaque de traction est composée pour 50% d'un matériau baptisé "Pebax® Renu", qui contient 97% d'extraits de graines de ricin. Quant au cuir utilisé pour le corps de la chaussure, appelé "cuir Kangourou", sa fabrication émet 35% de CO2 de moins que celle d'un cuir normal.

Bref, voilà une chaussure qui va vite, qui frappe fort dans le ballon, et qui marque tout plein de buts. La preuve que ça marche ? Neymar, la superstar brésilienne du football de demain, a choisi la Nike GS pour jouer. Et ça n'a rien à voir avec un quelconque contrat qui lierait le joueur et l'équipementier. Ah ? Si, ça a un lien ? Bon… 

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