ONG mon amour

Halte au braconnage : choisissons la vie!

Allez, nous voulons bien faire un effort et considérer que, fut un temps, abattre des grands animaux sauvages pouvait avoir quelque chose d’impressionnant et pouvait, pourquoi pas, mettre en exergue le caractère courageux du chasseur. Au temps de l’Afrique sauvage, où les éléphants, gorilles, lions ou autres rhinocéros pouvaient être n’importe où, à une époque où la chasse se résumait à un face à face entre l’intelligence du traqueur et l’instinct du traqué, à un duel entre l’Homme et la Nature. Mais nous parlons là du XIXe siècle, éventuellement des premières années du XXe.

Aujourd’hui, la chasse à ce genre de gibiers se fait avec des fusils surpuissants équipés de lunettes, dans des voitures boostées, et avec des photos satellites et des coordonnées GPS qui réduisent les chances de survie de l’animal chassé à néant. Bref, cela ressemble à tout sauf à un sport à même de soulever l’enthousiasme des foules.

Malgré cela, quelques super riches continuent d’abattre certains animaux en voie de disparition contre des chèques de quelques milliers de dollars. Nous nous souvenons ainsi du roi d’Espagne qui terrassait un éléphant, alors même qu’il était président du WWF dans son pays. Et, plus récemment, nous avons découvert les fils de Donald Trump qui s’adonnent aussi à cette activité stupide, avec le soutien de papa qui a en plus autorisé la chasse à l’ours et au loup en Alaska. A chaque fois, les mêmes photos venues directement de l’époque coloniale, du chasseur posant à côté de la dépouille de sa victime. Formidable…

Excédée par ces comportements, l’association pour la protection des animaux sauvages (Aspas) vient de lancer une campagne de détournement de ces clichés de trophées : les chasseurs sont remplacés par des promeneurs, les fusils par des bâtons de pèlerin, et les cadavres d’animaux sanguinolents par une femelle venant de mettre bas. Le slogan : « Choose life », ou « Choisissez la vie ».

Une belle campagne et un beau programme, on aime !

Photos : www.aspas-nature.org

Paris teste la colonne anti pollution

Article précédent

Earth Day : le football joue pour l’océan !

Article suivant

Tu pourrais aussi aimer

commentaires

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *