Ecologie & Société

La reforestation en Inde

Tout
commence à la fin de l’année 2004. Dans l’Océan Indien, un séisme se
déclenche et une vague gigantesque se forme à la surface de l’eau : le
tsunami qui fera des centaines de milliers de morts en Asie du Sud-Est
vient de commencer. L’Inde n’est évidemment pas épargnée et compte près
de 20000 morts et 5000 disparus
. Au sud du pays, dans l’état de Tamil
Nadu (un des 28 qui composent le pays), on fait un constat : les
villages sur la côte qui sont protégés par la forêt ont subi beaucoup
moins de dommages que les autres
. Convaincue par cette observation, la
Fondation Isha offre du matériel aux villageois de l’Etat pour qu’ils
puissent planter des arbres sur leurs terres. Six mois plus tard, deux
millions d’habitants ont contribué à planter 10 millions d’arbres dans
1800 communautés différentes (oui les chiffres sont impressionnants,
mais n’oublions pas que les Indiens sont plus d’un milliard).

Au-delà
de l’aspect "protecteur" de la forêt, cette opération vise aussi
plusieurs autres buts : suite à la déforestation des années
précédentes, les sols de la région mis à nu s’érodent, n’absorbent plus
les eaux de pluie, et deviennent de plus en plus difficiles à cultiver.
Des arbres pour protéger les populations et pour aider à la
subsistance, un projet qui semble indispensable à cette région du
monde
. Pour encourager les initiatives de grande envergure, la
Fondation Isha accorde aux communautés volontaires le statut de
"Villages verts" : 4 délégués sont envoyés dans le village et
coordonnent le mouvement pour leur permettre de planter quelques 60000
arbres, qui dans les 3 ans suivant la plantation, apporteront leurs
premiers effets bénéfiques comme la protection des sols.

Ce
qui n’était au début qu’une aide ponctuelle apportée à des populations
en détresse s’est transformé en un vrai projet écologique sous le nom
de "Projet Green Hands". Avec un objectif chiffré : replanter 114
millions d’arbres d’ici 10 ans
, de quoi augmenter la surface forestière
de l’Etat de 10%. De nombreux partenaires comme la Fondation Yves
Rocher ou le Rotary Club se sont lancés dans ce projet qui pourrait
faire des émules ailleurs sur la planète.

+ d’infos : www.projectgreenhands.org

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