Par On loue souvent le système de santé français, alors comme à Alès les gens sont très gentils, ils nous donnent une raison supplémentaire de le faire. En effet, la ville et son aire d'influence se sont dotées d'un tout nouvel hôpital d'une capacité de 300 lits, véritable fourmilière médicale où vont s'affairer 1100 employés. Un hôpital certifié HQE qui en fait le premier hôpital "vert" de notre pays.
Un impact environnemental réduit pensé dès la conception du bâtiment : celui-ci a en effet été orienté en fonction du cycle du soleil. Les chambres bénéficient d'un ensoleillement maximal, et leurs besoins en chauffage s'en trouvent réduits. D'ailleurs, en parlant de chauffage, il n'y a pas de radiateurs. Ce sont les plafonds qui chauffent les pièces, et un dispositif permet d'interrompre le chauffage lorsqu'une fenêtre s'ouvre. Malin. Pour en profiter, il ne reste plus qu’à tomber malade.
Comme il est maintenant de coutume pour chaque nouvelle construction, les ampoules classiques ont disparu, laissant la place à des LEDs et à leurs 80% d'économie d'énergies. Une énergie produite à 80% par la biomasse (en l'occurrence la combustion du bois) pour un coût plus abordable que celui des énergies fossiles. Et pour un impact sur l'environnement moins important, en passant.
Au final, le nouvel hôpital, deux fois plus grand que l'ancien, permet l'économie de 2000 tonnes de CO2 rejetées dans l'atmosphère chaque année. Il a même eu droit à une inauguration ministérielle, puisque Xavier Bertrand, Ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé, s'est déplacé pour l'occasion et a même déclaré : "Les urgences aux États-Unis, c’est sympa à la télé avec George Clooney mais moins dans la réalité. Et je préfère me faire soigner en France qu’aux États-Unis". Sacré Xavier, va.
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