Ecologie & Société

Les animaux entrent dans la radiorésistance

1. Le scorpion

Le plus solide d'entre eux, l'Andoctronis amoreuxi, peut endurer une dose de radiations allant jusqu'à 900 Gy (gray), la dose mortelle pour l'être humain étant entre 4 et 10 Gy. Il a un superpouvoir de régénération après irradiation, probablement dû à sa capacité unique à réparer les lésions des gènes, ou à survivre à des réparations imprécises de génome.


2. Les rongeurs

A peine plus résistants que les êtres humains (dose mortelle : 4,5-12 Gy), ils se reproduiraient cependant tellement vite que leur patrimoine génétique n'aurait même pas le temps de subir les effets radioactifs. Des colonies de souris ont ainsi survécu et proliféré dans la zone contaminée après la catastrophe de Tchernobyl.


3. Les chevaux sauvages de Przewalski

Des spécimens de cette race de chevaux sauvages ukrainiens ont été lâchés dans la zone interdite de Tcherobyl en 1988. Contre toute attente, car ils étaient vieux et malades, ils se sont merveilleusement adaptés à l'environnement. Leur superpouvoir : un patrimoine génétique plus rustique que ceux des chevaux domestiques, avec 66 chromosomes au lieu de 64.


4. La fourmi

C'est la plus résistante et endurante parmi les insectes : elle peut survivre à une irradiation au césium radioactif pendant onze mois.


5. Conan la bactérie

De son vrai nom Deinococcus radiodurans, cet organisme polyextrêmophile est parmi les trois plus radiorésistants connus au monde. Elle résiste à toutes les conditions extrêmes et peut endurer jusqu'à 15000 Gy.


6. La blatte germanique

C'est une des espèce de cafard les plus répandues dans les maisons. Elle endure jusqu’à 64 Gy.


7. La mouche drosophile

L'insecte préféré des généticiens peut résister à une dose de radiations allant jusqu’à 640 Gy.


8. La guêpe parasite

Cet insecte qui fait fureur dans l’agriculture parce qu’il neutralise les chenilles en pondant ses oeufs dedans, pratique la thérapie génique en injectant un virus dans le corps de son hôte pour contourner ses défenses. Serait-ce cette particularité génétique qui serait à l’origine de sa capacité à résister à une dose de radiations maximum de 1800 Gy ?


9. Le Français

Cette espèce est parvenue à développer en quelques décennies un système de radiorésistance à toute épreuve, qui fonctionne par autosuggestion : c’est grâce à cela qu’il ne craint ni les explosions, fusions ou irradiations, ni les eaux contaminées, ni les déchets nucléaires, et qu’il est toujours protégé même quand tout explose autour de lui.

+ d’infos : Tchernobyl, une histoire naturelle

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