Ecologie & Société

OSS 117 : Renault ne répond plus

 

On ne sait pas si l'on doit en être fier ou s'en inquiéter, mais lâchons quand même un bon gros "Cocorico". Cocorico puisque la première grosse affaire d'espionnage industriel concernant la voiture électrique a lieu en France, qui plus est chez le fer de lance de nos constructeurs : Renault. Le groupe qui a investi des milliards d'euros ces dernières années en recherche et développement de ses véhicules électriques a les honneurs des intérêts étrangers.

twizy En cause : trois cadres de l'entreprise au losange qui auraient révélé à l'extérieur des informations stratégiques sur la gamme électrique. Mis à pied à titre conservatoire, personne ne sait encore à qui les informations ont été transmises. Le Figaro avance cependant l'éventualité de la Chine qui aurait acheté ces documents secrets. Surprenant pour le plus grand pollueur au monde, mais finalement pas tant que cela, quand on sait que les constructeurs chinois misent énormément sur l'électrique, et proposeraient même une "politique agressive du tout électrique" selon un expert automobile interrogé par le Post fin 2010.

Les services français sont sur le coup pour percer le mystère de ce cas d'espionnage industriel. En tout cas tout cela place Renault sur le devant de la scène médiatique, malgré lui. L'occasion de rappeler que la Fluence et la Kangoo ZE seront les deux premières voitures électriques lancées par la marque en 2011.

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