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The end of the line : la voix de Mélanie Laurent pour dénoncer la surpêche

Ruppert Murray, le réalisateur, explore pour nous les effets de la surpêche à travers le monde, et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce n’est pas jojo. Si vous décidez de voir ce film, autant préparer vos oreilles : les mots « disparition », « extinction », « effondrement », ou « dépeuplement » vous seront familiers, une fois passées les 80 minutes que dure le film. Il est en effet question de l’inquiétante proportion qu’a pris l’activité de pêche chez l’homme. Partout sur la planète, de l’Europe à l’Asie, en passant par l’Amérique et l’Afrique, les dégâts liés à la surpêche se font ressentir : disparition de nombreuses espèces, fonds marins ravagés, écosystèmes détruits… Les intervenants scientifiques du film viennent d’ailleurs confirmer le sale pressentiment que l’on a devant son écran, puisque selon eux, si l’Homme continue sur sa lancée, il n’y aura tout simplement plus de grands poissons dans les océans d’ici 2048. Un horizon pas si lointain. Les images de chalutiers gigantesques succèdent à quelques scènes de boucherie poissonnière, au risque de parfois donner la nausée et le mal de mer.

Malgré un constat plutôt terne, les solutions pour renverser la tendance sont d’ores et déjà à notre disposition : changer nos comportements de consommateurs, développer les labels de pêche durable, prendre des décisions politiques fortes (faire respecter les quotas attribués chaque année serait déjà un bon début), multiplier les réserves marines dans lesquelles la pêche serait interdite (0,4% de la surface océanique actuelle seulement), et faire changer ses habitudes à l’industrie de la pêche qui, malgré des stocks de poissons en chute libre, affréte des bateaux toujours plus gros.

Un excellent documentaire, sélectionné entre autres au festival du film de Sundance, et qui a droit, pour sa version française, à la voix de Mélanie Laurent. Le DVD sera en vente à partir du 18 juin de cette année, pour la modique somme de 12,99€. Autre solution pour le voir : être abonné à la chaîne Planète + qui le diffusera le mercredi 6 juin, à 20h40.

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