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1 Concours Bioviva

Judith Jakubowicz.

Effectivement, les ressources ont tendance à décroître depuis une dizaine d’années du fait de l’infiltration d’eau de mer dans les sols, ne permettant pas une bonne croissance des différents arbres fruitiers et plantations agricoles. Ce phénomène dû à la hausse du niveau de la mer est amplifié par d’autres désastres attribués selon des scientifiques australiens et philippins au réchauffement climatique.

On assiste depuis quelques années à des marées géantes rongeant le sable de l’île au point d’y pénétrer et de recouvrir une partie entière de l’île d’un mètre d’eau. Les marées géantes qui pénètrent à l’intérieure des îles a déjà eu raison de l’une d’entre elle parmi l’atoll des Carterets : l’île de Huene. Celle-ci est aujourd’hui divisée en deux, depuis que la mer ne s’est jamais totalement retirée, en 1998 (cf.photo). Il y a maintenant une Huene 1 et une Huene 2.

Lorsqu’une marée géante entre dans les terres, les cultures sont inondées d’eau saline et mettent une année à retrouver une forme exploitable pour subvenir aux besoins alimentaires des habitants. Par ailleurs, les marées géantes déposent sur le sol de l’île une grande quantité de sédiments ; elles détruisent aussi les habitats de certains animaux et créent des marécages, foyer de moustiques, porteurs du paludisme.

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En soutien aux nombreuses familles pouvant difficilement faire face à la réduction drastique de la variété et de la quantité de légumes et de féculents, le gouvernement achemine vers l’île près de 500 kg de riz par an. Même les jeunes noix de coco, réputées pour être exquises dans cet atoll, se raréfient. Combien de troncs de cocotier échoués sur la plage empêche le tranquille accostage des petits canots de pêche ? Ces cocotiers puisent aujourd’hui leur eau dans la mer et  dépérissent ainsi, laissant les habitants impuissants face à la raréfaction du met le plus apprécié sur l’île.

Une jeune noix de coco c’est de l’eau pour se désaltérer, du sucre pour le tonus et une chair tendre et parfumée. Pour faire court, c’est un délice.

La suite (et fin) dans quelques jours …

Judith Jakubowicz

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