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les tables troncs d’arbre, un concept venu du Canada

table tronc d'arbre table tronc d’arbre

S’il est difficile d’avancer un nombre précis des arbres abattus chaque année, on estime pourtant que 3 à 6 milliards d’entre eux tombent sous les coups des haches ou des tronçonneuses. Avec autant de matière première, Nicole Belanger, designer, a encore de beaux jours devant elle, elle qui a créé les bien nommées “tables troncs”. Si, à première vue, la créatrice s’est simplement contentée d’ajouter trois pieds à des souches récupérées ici et là, le procédé est en fait un peu plus complexe que cela, tout en restant écologique.

D’abord, ces pièces de bois sont bel et bien récupérées auprès d’industriels du secteur, qui se chargent d’exploiter le reste de l’arbre. Une fois découpée, la souche est placée dans un séchoir durant quatre à six semaines pour éliminer toute bactérie, moisissure, champignon ou insecte qui pourraient se développer à sa surface. Une fois cette étape terminée, il faut polir le corps de la souche, appelée à servir de table, pour en supprimant les porosités et lui assurer une étanchéité : le procédé est fait entièrement à la main, sans produit toxique. Après quelques lavages à l’eau, aucun polluant n’est ainsi renvoyé dans les circuits de récupération d’eau. Quant au plateau de ces tables, ce n’est pas un quelconque vernis industriel qui lui donne son brillant, mais de la cire d’abeille. Et où Nicole Belanger la déniche-t-elle, cette cire d’abeille ? Là encore, elle semble avoir joué la carte de l’écologie puisqu’elle a choisi de contacter des apiculteurs locaux. Précision utile : Nicole Belanger vit au Canada. Lorsque l’on sait que ce pays possède en plus l’un des plus grands domaines forestiers (417 millions d’hectares) du monde, et que la créatrice n’a pas eu à aller chercher ses souches bien loin, le bilan carbone de l’objet apparaît alors des plus modérés.

Malgré un aspect un peu primaire, chaque pièce de bois fait l’objet d’une sélection scrupuleuse de la part de la designer, qui tient à choisir elle-même chacun des éléments qui viendront compléter sa collection. Elle va même jusqu’à privilégier les pièces ayant “une histoire”, à savoir ceux dont quelques marques visibles (laissées par les coups de hache du bûcheron, des dents de castor, des bois de cerf ou des griffes d’ours) ornent le corps. De quoi alimenter votre réservoir à anecdotes…

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