Ecologie & Société

A Vincennes, je parraine une girafe

Depuis 2009, le zoo de Vincennes, aux portes de Paris, est fermé au public pour travaux. Pendant 5 années (il rouvrira en 2014), il aura subi une profonde réorganisation et cinq "biozones" y ont été aménagées : Patagonie, Guyane, Sahel-Soudan, Madagascar et Europe. Pour cet îlot de biodiversité à proximité immédiate d'une capitale noyée sous le béton, une bonne visibilité est essentielle, pour tenter d'attirer des millions de visiteurs potentiels.

C'est ainsi que le zoo de Vincennes lance aujourd'hui même une opération de communication permettant à tout citoyen de parrainer un de ses animaux parmi une trentaine d'espèces. Du plus petit (une grenouille) au plus grand (Adeline la girafe), en passant par toute une gamme d'intermédiaires divers (une mygale, Aramis le jaguar, une loutre, Uyumi le babouin, etc…), chacun d'entre nous peut, via le site www.parczoologiquedeparis.fr, être associé à un pensionnaire du zoo. Pour des dons de 15, 30, 75, 150, 300 ou 1000 euros qui leur donneront accès à différents cercles (le "p'tit ami" pour 15 euros, le "membre du cercle du parc" pour 1000 euros), les contributeurs recevront des fiches d'information sur leurs filleuls, se verront tenus au courant de l'évolution de l'animal (maladie, grossesse) ou offrir des billets d'entrée pour le parc, verront leur nom apposé sur une plaque regroupant tous les mécènes du zoo, et pourront même profiter de rencontres privées avec les équipes de soigneurs. Sans oublier la déduction fiscale, comme pour chaque don fait à une association : donner 1000 euros revient ainsi à ne donner "que" 660 euros après déduction.

Quant à l'argent versé, en plus d'améliorer le quotidien des animaux, il servira à protéger leurs cousins menacés dans leur milieu naturel. Juste avant que ces lignes ne soient écrites, le site internet du zoo de Vincennes était inaccessible (mais bel et bien rétabli depuis) : souhaitons-lui d'avoir été victime de son succès.

Crédits photo : © F-G Grandin / MNHN

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