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Concours Biodiversité

Les américains ont un sens de la formule événementielle très développé. On connaissait le "Casual friday", où les employés viennent au travail en habits décontractés, un vendredi par mois. On connaissait le "Super tuesday", ce mardi des élections primaires où le plus grand nombre d’Etats votent simultanément. Il y avait la "March madness", cette folie qui s’empare du pays en mars pour les finales du basket universitaire. Eh bien la ville de New-York veut instaurer dans ses écoles les "Meatless mondays". Comprendre "les lundis sans viande". En quoi est-ce un geste écolo ? C’est assez simple, en fait.

L’élevage est un fléau pour l’environnement. A bien des égards. On peut penser aux pesticides utilisés pour la culture des céréales servant à nourrir le bétail (environ 1/3 de la surface céréalière mondiale est dédiée à cet usage), on peut penser à l’énergie dépensée tout au long de la chaîne de production (culture, élevage, transport…) pour que la viande se retrouve dans notre assiette, on peut penser aux rejets des élevages
et à leurs conséquences directes (se souvenir des algues vertes en
Bretagne), etc, etc… Quant aux océans, ils se dépeuplent petit à petit
du fait de la pêche intensive. Et les prévisions de l’ONU ne sont pas
franchement optimistes. 9 milliards d’individus en 2050, une production
de viande qui devrait être multipliée par deux, avec tout ce que cela
engendre. Bref, ça craint.

Et il est grand temps de trouver des solutions. Ce qui nous ramène aux Meatless mondays. Etudiés par la ville de New-York, les Meatless mondays sont en fait un mouvement plus global visant à supprimer la viande les lundis, et ainsi protéger la planète et notre santé. Limiter sa consommation de viande réduit les risques de cancer, de maladie cardiaque, de diabète et d’obésité. Si la Grosse Pomme
se penche dessus, les citoyens de plusieurs pays ont déjà adopté cette
pratique : Australie, Finlande, Taiwan, Brésil, Canada, Pays-Bas…
L’objectif avoué des instigateurs du Meatless monday est de réduire la consommation de viande de 15%.
C’est peu et beaucoup à la fois. Mais si la consommation réduit de 15%,
c’est toutes les activités en amont qui se verront réduites. Les
activités et leurs émissions.

Ca vaut peut-être le coup d’y réfléchir…

+ d’infos : www.meatlessmonday.com

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