Ecologie & Société

Ecologiques, les JO de Londres?

Vous êtes fans de sport. Et comme chaque été, vous n'avez pas votre dose hebdomadaire d'exploits télévisés. Il y a bien Roland Garros qui est passé, ou le Tour de France qui est en cours, mais pas d'événements "exceptionnels". La Coupe du Monde de rugby se déroulera seulement en septembre. Là, rien. Alors vous regardez votre petit calendrier sportif de la décennie, et vous avez coché que l'été 2012 sera magique. Roland Garros en juin, qui s'enchaînera parfaitement avec l'Euro de football en Pologne et en Ukraine. Dès la fin du football, le Tour de France comblera votre manque. Et quelques jours après l'arrivée du Tour sur les Champs Elysées, débuteront les Jeux Olympiques de Londres, du 27 juillet au 12 août. Oui, l'été 2012 sera magnifique, vous avez bien raison.

Avant même de commencer, ces JO ont déjà une histoire. D'abord parce qu'ils étaient promis à Paris, mais une sombre affaire de lobbying au moment de l'attribution les a vus s'envoler vers la capitale anglaise. Ensuite parce que leur logo (en médaillon) est d'une laideur absolue qui a donné lieu a des dizaines de parodies sur internet. Enfin parce que leur coût a explosé : la BBC a même parlé d'un budget quadruplé dans une de ses enquêtes. Puisqu'on a pris l'habitude de nous vendre les JO comme l'événement planétaire par excellence, jetons un petit coup d'oeil sur le côté écolo qu'ils afficheront en 2012.

La ville de Londres cherche d'abord à se débarrasser de la pollution atmosphérique avec laquelle les grandes villes doivent composer quotidiennement. L'accès au centre ville est payant pour les voitures depuis 2003 (ce qui a réduit sa fréquentation), les bus londoniens ont été équipés d'une motorisation hybride en 2006, et des taxis fonctionnant grâce à des piles à combustibles sans émissions de CO2 ont été introduits en 2010. De quoi respirer un air pur en 2012 ? Nous verrons bien.

L'écrin des jeux en lui-même, le stade olympique, se veut aussi durable. Sa structure sera fabriquée dans une polymère recyclable et a été pensé pour l'après JO : comme un jeu de construction géant, il pourra être démonté et amputé de 55 000 places après les épreuves, pour ne laisser qu'un "petit stade" de 25 000 places à la ville de Londres (le 10ème de la ville à avoir au moins cette capacité). Moins d'entretien, moins de matières premières utilisées, une structure recyclable et réutilisable : pas mal de points positifs pour ce stade.

Le parc olympique, le quartier construit spécialement pour accueillir les milliers d'athlètes et d'entraîneurs et certaines infrastructures, déjà en cours de construction, se transformera après les Jeux en un parc urbain, l'un des plus grands créés en Europe depuis 150 ans.

Enfin, la flamme olympique (pas celle qui va parcourir le pays avant d'arriver au stade le jour de l'ouverture des Jeux, mais celle qui brûlera lors des épreuves) sera alimenté grâce à un carburant "à faible taux de dioxyde de carbone". Ne reste plus qu'à savoir qui allumera la vasque olympique. Les Anglais trouveront-ils mieux que Mohammed Ali à Atlanta en 1996 ? Pas sûr…

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