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Les dents de la mer pour sauver les requins

Une croyance populaire voudrait que la crainte générale qu'inspirent les requins remonte à 1975, année de sortie du film de Steven Spielberg "Les dents de la mer". Un métrage ayant marqué une génération dans lequel un requin tueur décimait les touristes d'une station balnéaire américaine. Hasard ou pas, depuis cette époque, les squales se font massacrer.

Selon les sources,on estime aujourd'hui entre 60 et 100 millions le nombre de ces poissons pêchés et tués, volontairement ou non, chaque année. Parmi ces dizaines de millions de prises, on retrouve notamment celles victimes du "shark finning" : un geste humain parmi les plus barbares qui consiste à couper les ailerons des requins juste après les avoir sortis de l'eau, et à les rejeter, vivants, dans l'océan. Tout cela pour satisfaire les papilles des amateurs de soupe d’aileron, principalement en Chine continentale. Privés de leurs ailerons et de leur queue, les requins sont dès lors incapables de nager, vont aller s'échouer sur le plancher océanique et mourir d'asphyxie ou d'exsanguination.

WildAid, une organisation internationale de protection de la nature, s’engage pour protéger les squales qui ont vu, pour certaines de leurs espèces, leurs populations chuter de 98% au cours des 15 dernières années. Mais comment, face aux mastodontes Greenpeace, WWF ou Sea Shepherd, attirer l’attention (et les dons ?) lorsque l’on entend protéger la vie animale ? Par la grâce d’une communication réussie par exemple. C’est exactement ce que propose WildAid en diffusant une réinterprétation de l’affiche originale et mythique des « Dents de la mer », « Jaws » en version originale. Le titre du film devient « Laws » (« lois » en VF), la baigneuse en détresse de l’affiche originale est remplacée par un requin, et un bateau sur-armé pour la pêche industrielle vient prendre la place de la silhouette menaçante du squale en bas de l’affiche de 1975.

Un coup de com’ suffisant pour faire apparaître WildAid sur les radars des donateurs potentiels ? C’est tout le mal que nous leur souhaitons. Pour les soutenir, rendez-vous sur wildaid.org, et vous aiderez l’organisation à poursuivre ses actions de prévention : grâce à ses fonds, plutôt que de financer des actions de protection des animaux, elle s’attaque directement à la source du problème et finance la diffusion de sa campagne « Say no to shark fin » (« Dites non aux ailerons de requin ») sur les canaux télévisés chinois. Une tactique qui aurait déjà permis, en parallèle d’actions gouvernementales locales et selon le bilan de WildAid elle-même, de faire diminuer la consommation de soupe d’aileron, pourtant très appréciée, de 50 à 70%.

Et si nous les aidions à atteindre les 100% ?

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