Ecologie & Société

Procter & Gamble & la fibre de canne

Quel est le point commun entre Gillette, Bonux, Pampers, Oral B, Pringles, Duracell, Monsieur Propre, Pantène Pro-V, Swiffer et Fixodent ? Tout simplement que , un géant industriel américain.

Avec 70 marques commercialisées rien qu’en France, la quantité totale d’emballage est hallucinante, et les divers types de pollution qui peuvent en résulter loin d’être négligeables. Pour 3 des marques phares que sont Pantene Pro-V, Max Factor et Covergirl, Procter & Gamble a décidé de modifier ses emballages et de changer ses plastiques traditionnels par du bioplastique issu des cannes à sucre. Petite parenthèse lexicale : méfions-nous tout de même du terme “bioplastique” qui tend à se généraliser et qui laisse supposer de quelconques facultés écologiques. En effet, l’expression “bioplastique” renvoie autant à des plastiques à base de fibres végétales non-biodégradables mais renouvelables, qu’à des plastiques biodégradables à base de pétrole (Oui ça existe. C’est polluant, mais ça existe).

C’est un géant industriel brésilien du secteur qui sera chargé d’alimenter Procter en bioplastique de canne. Selon lui, cette matière est beaucoup moins vorace  en énergie à produire qu’un plastique issu de betterave à sucre ou de maïs,  sans même parler des matières venant du pétrole, et possède exactement les même caractéristiques de résistance que le plastique classique (qui se trouve être du polyéthylène). Après utilisation, le produit est 100% recyclable.

Procter & Gamble prévoit que les premiers flacons et contenants en bioplastique arriveront dans les rayons des magasins américains en 2011, pour s’étendre ensuite au reste du monde. Et si ses concurrents lui emboîtaient le pas ?

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