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Surfrider revisite le Radeau de la Méduse

S’il y’a bien une toile de Théodore Géricault qui est passée à la postérité, c’est incontestablement son Radeau de la Méduse. Cette huile monumentale, de 5 mètres sur 7, montre l’état d’une poignée de survivants du naufrage du bateau La Méduse, qui se sont construits un radeau de fortune et qui sont en passe d’être secourus par un voilier qui apparaît à l’horizon, après une quinzaine de jours seuls en mer.

Si ce chef-d’oeuvre est une illustration d’une tragédie et des conséquences d’actes odieux (les plus forts des survivants n’hésitèrent pas à l’époque à sacrifier les plus faibles pour économiser les ressources, des actes de cannibalisme sont même évoqués), elle est aussi un message d’espoir : même lorsque tout semble perdu, un miracle peut toujours se produire.

C’est peut-être à cette dernière lueur que se sont accrochés l’agence Y&R Paris et la Surfrider Foundation pour leur dernière campagne commune : ils ont en effet purement et simplement repris les codes du tableau de Géricault, mais ont pris soin de remplacer les naufragés par des espèces marines menacées. Le titre de cette oeuvre ? « La mer est devenue invivable ». On y distingue ainsi une otarie, un requin, une pieuvre, un dauphin, une tortue et nombre d’autres poissons et mammifères marins tenter de s’extirper de cet océan que l’homme a soigneusement détruit.

A force de pollution, de surpêche, et en conséquence du réchauffement climatique, des milliers d’espèces qui régnaient autrefois sur nos mers sont condamnées à s’adapter ou à disparaître… L’espoir que nous évoquions plus haut est alors celui d’un changement rapide et radical de nos activités, et avec lui l’espoir de la réduction de notre impact sur nos océans pour, enfin, les laisser respirer. A défaut de tout cela, préparons-nous à une tragédie sans précédent pour les décennies et les siècles à venir…

Photo : Y&R Paris et Surfrider

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