Eco-mobilité

Tara-Tari, un bateau en toile de jute

Avant de commencer, notre honnêteté nous force à dire que nous soupçonnons quelques-uns de nos lecteurs d’avoir l’esprit mal tourné. Pour cela, le jute sera parfois désigné dans l’article qui suit par son autre nom, le chanvre de Calcutta. Bref. A l’origine du projet, Corentin de Chatelperron. Un nom qui sent bon l’aristocratie époque Renaissance, mais qui désigne en fait un jeune ingénieur plein d’idées et d’envie.

Convaincu que l’on peut limiter l’utilisation de fibre de verre (au bilan carbone effroyable, et qu’on ne peut pas recycler) dans l’ingénierie navale, Corentin de Chatelperron est persuadé que celle-ci peut-être remplacée par la fibre de jute mélangée à de la résine polyester, pour lui donner une texture résistante et parfaitement étanche. Son projet se double même d’un volet humanitaire, puisqu’il entend bien donner un nouvel espoir aux paysans du Bangladesh, eux qui produisent du chanvre de Calcutta en grosses quantités, et qui pourraient espérer un avenir meilleur si leurs cultures étaient intégrées à la construction navale. Alors notre homme a mis son projet en marche. Un bateau, composé de fibre de jute, de résine polyester, et de matériaux récupérés sur des chantiers de destruction navale.

Pour faire parler de son projet, il a rallié le Bangladesh à La Ciotat, traversant le Golfe du Bengale, l’Océan Indien, la Mer Rouge, et la Méditerranée. Durant les six mois qu’aura duré la traversée, couronnée de succès, son bateau et lui auront prouvé deux choses :

  • Si vous êtes pressés, choisissez un autre moyen de transport que le bateau en fibre de chanvre
  • Il existe des alternatives écologiques à la fibre de verre

Nous vous renvoyons vers un document de Mativi, la Web TV de la région Poitou-Charentes, qui s’est fendue d’un reportage passionnant sur Corentin de Chatelperron et son projet Tara-Tari. Entre explications de Corentin himself et images prises au large, rien ne devrait pouvoir vous échapper.

 

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