ONG mon amour

White is the new Green

Tout le monde l'a déjà remarqué : en été, quand on porte des habits sombres, la chaleur paraît insoutenable. A l'inverse, un t-shirt blanc et l'air est déjà plus respirable. Eh bien il en serait de même pour les bâtiments, et cela semble plutôt être une bonne nouvelle pour nos villes qui dégagent une forte chaleur entre les gaz à effet de serre rejetés par les voitures, les surfaces vitrées des immeubles qui concentrent les rayons du soleil, et leurs couleurs globalement sombres (routes goudronnées, toits des immeubles également).

Faire de la place aux couleurs claires serait donc un bénéfice, pas seulement pour la qualité de vie des citadins, mais aussi pour l'environnement. En effet, des scientifiques californiens en sont même arrivés à la conclusion suivante : avec des toits peints en blanc, un immeuble pourrait diminuer sa facture de climatisation de 20%. Et donc sa consommation électrique. Et donc ses rejets de CO2.

Greenpeace est donc parti de ce postulat pour sa dernière campagne en Afrique du Sud. Pour l'ONG, un degré de moins dans nos villes équivaudrait à trois degrés de moins aux pôles. Et si la température baisse aux pôles, les chances de survie des espèces qui y vivent augmentent. Ca tombe plutôt bien, puisque ce sont trois de ces espèces (l'ours polaire, le renard et le lièvre arctiques) que Greenpeace a choisi pour encourager les Sud-africains à peindre leurs toits en blanc. On vous laisse découvrir ça ci-dessous.

Et si c'était de ça dont parlait Michel Sardou, dans la chanson "Musulmanes", quand il parlait de "blanchir les toits de Ghardaïa" ?

 
 
 

Eric Quénard, 1er adjoint au Maire de Reims

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