Ecologie & Société

La pollution vue par National Geographic

La couverture du numéro de juin du National Geographic n’a probablement pas fini de faire parler. Le célèbre magazine américain, référence mondiale de la vulgarisation et l’information environnementale, scientifique et animalière, perpétue sa tradition des Unes choc, en mettant en scène un sac plastique aux allures d’iceberg.

Seule une pointe du sac dépasse de la surface de l’eau, quand, comme pour les montagnes de glace, 90% de son volume est situé sous la ligne de flottaison. Le titre : « Planète ou plastique ? ». Et une accroche alarmante : « 9 millions de tonnes de plastique finissent chaque année dans les océans. Et ce n’est que le sommet de l’iceberg ». « Planète ou plastique », c’est le nom de l’initiative lancée dès le mois de juin par la National Geographic Society : ou comment, au cours des années à venir, changer la vision du monde sur la pollution des océans et encourager à une réduction drastique de l’utilisation des plastiques à usage unique.

Pour montrer la voie, le magazine sera désormais envoyé à ses abonnés non plus dans un emballage plastique, mais dans un étui de papier. Toutes les antennes locales du magazines en auront fait de même d’ici la fin de l’année 2019. La rédaction du magazine appuie son propos : ces millions de tonnes de déchets déversés dans les océans y resteront pour 450 ans ou plus, et le problème ne fait qu’empirer. Pour cela, elle s’engage à oeuvrer en faveur de l’environnement marin :

  • en demandant à ses lecteurs de prendre un engagement moral pour réduire leur recours au plastique,
  • en lançant dès 2019 un vaste programme de documentation de la pollution à travers le globe, dont les données seront mises à disposition des gouvernements et des organisations cherchant à éradiquer ce fléau
  • en « polluant » son compte Instagram du 17 au 19 mai, de photos de pollution, touchant d’un seul coup les 88 millions d’abonnés virtuels
  • en soutenant, via un fonds dédié de 10 millions de dollars, des initiatives entrepreneuriales cherchant à réduire le volume de plastique dans les océans, et en collaborant avec des marques tirant dans la même direction, comme The North Face tout récemment.

L’idée générale vous séduit ? Pour, vous aussi, faire partie de l’aventure, n’hésitez plus à rejoindre les milliers d’abonnés à l’édition française du magazine !

 

 

Photo : National Geographic

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