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Dans
un cercueil en bois précieux prélevé ici ou là, peut-être plus ou moins
légalement ? Enterré sous une demie-tonne de marbre ? Bof.

Dans une
urne funéraire après crémation, procédé très énergivore et qui rejette
carbone et mercure dans l’atmosphère ? Bof aussi.

C’est là
qu’arrive une solution venue du froid : la promession. La quoi ? La
pro-mes-sion. Promession. Le nom vient peut-être de celui de Prométhée,
un titan mythologique qui rapporta le feu aux Hommes après que Zeus le
leur ait dérobé. Ou pas.

En tout cas le procédé de la promession
est l’exact inverse de la crémation. C’est-à-dire que le corps du
défunt est … … … roulements de tambour… … … plongé dans un bain
d’azote liquide
! Le résultat est logique : instantanément il devient
glace. Les plus cinéphiles d’entre vous auront reconnu le funeste sort
réservé à Boris Grishenko dans GoldenEye ou au T-1000 dans Terminator 2.

Le
corps ainsi figé passe ensuite sur une table vibrante et est réduit en
poussière. L’eau est séparé du reste des composants organiques, et il
ne reste qu’une trentaine de kilos de matière
. Qui est ensuite déposée
dans une urne biodégradable et enterrée. Après 3 mois, l’urne et les
résidus humains se sont transformés en compost
et nourrissent ainsi la
terre. Les Suédois, utilisateurs du système, plantent même un arbre
au-dessus de chaque "tombe". Ainsi, le souvenir du défunt subsiste dans
l’arbre qui grandit.

Le processus est cependant hors-la-loi
dans de nombreux pays
et ne franchit que difficilement les frontières
scandinaves. Ci-dessous, un schéma récapitulatif du processus pour
achever de vous convaincre.

Cycle Promession 

+ d’infos : Le site de Promessa, le roi suédois de la promession

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