ONG mon amour

Sea Shepherd repart au combat, avec un nouveau bateau

Après quelques temps sans faire de bruit, l'ONG Sea Shepherd refait parler d'elle. Depuis une dizaine de jours, son fondateur Paul Watson, qui s'était joué de la justice allemande, craignant une extradition vers le Costa Rica où il risquerait de finir ses jours en prison, est réapparu à bord du Steve Irwin. Ce bateau de la flotte du Sea Shepherd fait route vers l'Antarctique pour mener la campagne annuelle de harcèlement des baleiniers japonais. En restant à bord du Steve Irwin, dans les eaux internationales, Paul Watson est pour l'instant à l'abri de ses poursuivants. Il ne se prive d'ailleurs pas de le faire savoir, à grands coups d'interviews données aux médias du monde entier (à ce sujet, lire le récit embarqué d'une envoyée spéciale du Nouvel Observateur), et de vidéos diffusées sur le site de son organisation.

» Lire aussi : Interpol à la poursuite de Paul Watson

Mais si nous parlons aujourd'hui du Sea Shepherd, c'est parce que l'ONG a joué un bien mauvais tour aux autorités japonaises. En effet, elle s'est dotée d'un quatrième bateau qui ira défendre les cétacés dans les mers du Sud. Quatre bateaux, c'est seulement un de moins que la flotte baleinière japonaise. Les forces s'équilibrent, à l'autre bout du monde. Mais revenons à ce quatrième bateau, le "Sam Simon". Ce nom vous dit peut-être quelque chose si vous passez beaucoup de temps à regarder W9 et les rediffusions des Simpson, puisqu'il s'agit d'un des producteurs historiques de la série animée dont le nom apparait très tôt au générique. C'est donc Sam Simon qui a payé les 2 millions de dollars nécessaires à l'achat de ce navire de 56 mètres de long, une somme officiellement réglée via une société américaine au gouvernement japonais !

Et l'ironie de la démarche ne s'arrête pas là puisque le "Sam Simon" est un bateau météo qui servait auparavant à épauler les baleiniers japonais… Dernier pied-de-nez du Sea Shepherd : si le nom du bateau équipé pour fendre les glaces des mers du Sud apparaît sur la proue, ses flancs sont ornés de l'indication "Research" ("Recherche"). Ou comment rappeler que c'est sous couvert de recherches scientifiques que les Japonais se livrent au massacre des baleines en toute impunité.

» Lire aussi : Le Japon stoppe la chasse à la baleine

Le Sam Simon rejoint donc le Steve Irwin, le Brigitte Bardot, le Bob Barker, l'hélicoptère, les drones et les dizaines de militants engagés dans l'opération "Tolerance Zero", et qui chercheront à mettre en échec les baleiniers japonais. Les recettes devraient être les mêmes que lors des campagnes précédentes : repérer le navire usine Nisshin Maru, puis aller le harceler et tenter de s'interposer entre ses harpons et les animaux visés.

Bon vent !

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