Ecologie & Société

Un dirigeable pour surveiller la biodiversité marine ?

Avec 5500 kilomètres de côtes sur trois façades, la France possède un patrimoine maritime de premier plan. Mais ce patrimoine, il faut le protéger. Le protéger d'une surexploitation de ses ressources halieutiques (la surpêche, pour le dire plus simplement), ou le protéger de toutes formes de pollutions qui, si elle restent interdites et punies par la loi, sont tout de même une réalité. Dans ce cas précis, c'est la règle du "pas vu pas pris" qui prédomine, notamment dans le cas de dégazages sauvages.

Mais comment surveiller ces milliers de kilomètres carrés, sans pour autant engloutir des fortunes, ou mobiliser des personnels qui pourraient être assignés à d'autres tâches ? La société A-NSE, spécialiste des ballons dirigeables, apporte sa solution à la fois efficace et écologique. En envoyant un (ou plusieurs) de ces ballons dirigeables survoler les zones protégées, les concepteurs veulent profiter de l'autonomie de l'engin et de sa discrétion pour ne pas perturber la biodiversité observée. Quant à sa consommation de carburant, elle est cinq fois inférieure à celle d'un avion léger, et 10 fois inférieure à celle d'un hélicoptère : les économies en carburant deviennent importantes pour les autorités en charge de la surveillance des zones concernées, pendant que les émissions de CO2 sont en chute libre. D'ailleurs, le carburant ne sera bientôt plus un problème pour ces engins, puisque A-NSE travaille sur des ballons équipés de panneaux solaires, qui deviendraient alors parfaitement autonomes et écologiques.

Les modèles actuels, présentés à la Marine Nationale, offrent une autonomie de 18 heures, et sont capables de résister à des vents de 80 km/h. Un ballon pour sauver les poissons de la pollution est-il la solution ? On ne sait pas, mais en tout cas, il y a beaucoup de "on" dans cette dernière phrase… 

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