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Pharrell Williams, la pollution et la mode éthique

Pharrell Williams est un homme bien occupé ces derniers mois. Après avoir co-signé avec les Daft Punk le tube planétaire "Get Lucky", il a remis le couvert en solo avec "Happy". Parallèlement à ses activités de musicien-chanteur-producteur, Pharrel est aussi le directeur artistique de Bionic, une société textile spécialisée dans l'utilisation de fibres recyclées. Bionic vient d'annoncer une association avec le fabricant de jeans G-Star et le lancement prochain d'une collection commune de jeans : "G-Star RAW for the oceans".

Le principe est alors évident : confectionner des jeans avec des fibres fabriquées à base de plastique recyclé ramassé dans les océans. Nettoyer les océans, c'est justement la mission que s'est lancée Bionic, aux côtés de l'ONG Sea Shepherd avec leur "Projet Vortex" commun : ou comment collecter le plastique piégé par les courants marins dans les gyres océaniques (pour les explications détaillées, c'est par là) pour sauver des millions d'animaux aquatiques menacés par ces amas de déchets.

Mais revenons aux jeans. Avec le plastique récupéré, Bionic (la société pour laquelle oeuvre Pharrell Williams) fabrique une fibre recyclée -en coupe ci-dessous- qui viendra remplacer le traditionnel coton pour la confection des habits imaginés par G-Star. Le célèbre chanteur a lui-même présenté le projet il y a quelques jours à la Fashion Week de New-York, annonçant une arrivée dans quelques magasins de l'enseigne et sur le site web de la marque le 15 août prochain.

Cette excellente initiative, présentée ci-dessous dans une vidéo (en anglais) sur la musique de "Happy", a aussi pour objectif d'alerter l'opinion publique sur le problème de la pollution et sur l'absence de recyclage de plastique dans certaines zones du monde. Idéalement, le plastique devrait en effet circuler dans un circuit fermé (utilisation, poubelle, recyclage, et ainsi de suite) et ne jamais se retrouver abandonné dans la nature, où il peut mettre des décennies à se décomposer et à disparaître.

En braquant les projecteurs du monde entier sur ce problème environnemental, Pharrell a visé juste. "Encore une fois", serait-on tenté d'ajouter.

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